Acharnement enquêteurs/gendarmes :
Les enquêteurs se seraient efforcés de mener une enquête complètement à charge depuis le début de l’affaire, ne faisaient qu’auditionner l’entourage de Jamel, la totalité de son répertoire téléphonique et également des gens qu’il ne connait pas mais qu’il a peut être croisé un jour dans sa vie. L’objectif ne semble pas la découverte de la vérité mais simplement l’envoi d’un « boucaque bodybuildé » en prison. (Le boucaque étant l’expression, qui aurait été utilisé par les gendarmes pour décrire Jamel, un mélange de bougnoule et de macaque.).
Une enquête à charge et bâclée ?
Les enquêteurs n’auraient pas pris la peine de vérifier les dires de Julie DEROUETTE en allant par au Maroc dès le dépôt de plainte de celle ci et auraient jeté un homme en prison sans preuves et sa compagne en Garde à vue.
L’enquête au Maroc n’aurait commencée qu’en Novembre, soit six mois après la plainte de Julie DEROUETTE.
Aucune remise en doute des propos de l’accusatrice
Il n’y aurait même pas eu d’enquête de voisinage, de proches, des frères et sœurs de Julie DEROUETTE, même des journalistes qui ont fait un minimum d’investigations et se rendu compte que celle-ci avait un comportement troublant avec ses ex compagnons (voir reportage Détective N°1521 de novembre 2011)
Il semblerait que les enquêteurs ont préféré interroger chaque relation féminine que Jamel LEULMI a pu avoir dans sa vie afin de pouvoir salir sa personnalité plutôt que de rechercher des vérités, comme découvrir qui est le chauffeur du véhicule qui a percuté Kathlyn LEULMI.
Comme ils l’auraient confié à des témoins auditionnés, ils n’auraient pas suffisamment de preuves matérielles.
Il ne disposerait que de leur faisceau de présomption, autrement dit, c’est « leur petit doigt » qui leur dit que Jamel est coupable.
Il semble qu’avec des auditions orientées sur la personnalité de Jamel LEULMI, montrant qu’il est un séducteur, cela à suffit à emmener Jamel LEULMI devant la cour d’assises.
Les méthodes des enquêteurs dénoncées par les personnes auditionnées.
De multiples auditions à charges, orientées avec des menaces sur les témoins, ne remplissant pas les conditions d’une audition en règles auraient été dénoncées auprès des juges d’instructions au TGI d’Evry, ainsi qu’au procureur de la république.
Des témoins illettrés se sont vu refuser un interprète pour la relecture de leur audition. Ils soupçonnent les enquêteurs d’avoir déformé, voir modifié leur propos afin de rendre ceux-ci défavorables à Jamel.
Un enfant d’un an, laissé pendant 6h sans manger, baignant dans ses excréments.
D’autres dénoncent leur comportement vis-à-vis d’un enfant d’un an laissé pendant 6h sans manger, baignant dans ses excréments. Les enquêteurs auraient refusé le droit de changer son enfant, la faisant attendre dans le couloir de la gendarmerie pendant près de 6 heures avant d’être auditionnée.
Plusieurs témoins dénonceront, que la grande partie de leur audition s’est déroulé en off, et que seul les éléments que les gendarmes jugeaient nécessaires et défavorables à Jamel ont été retranscris. Ils se seraient vu refuser la relecture de leur audition.
Parmi ces dénonciations, on pourra noter celle d’un agent de la Police, ancien employé de l’IGS (inspection générale des services) qui s’étonne de l’orientation de son audition menée complètement à charge et totalement contraire aux lois.
Ce témoin s’interroge sur la manière dont ont dû se dérouler les auditions des autres personnes, certainement apeurées et non habituées des services de la Gendarmerie, ainsi que la finalité des auditions.
En effet, sachant le comportement sans scrupules qu’auraient eu les enquêteurs avec un agent de la police, on peut légitimement se poser la question concernant les pressions et l’orientation qu’on dû subir les autres témoins.
Une autre dénonciation elle fera état de l’obligation qui aurait été faite à un témoin d’être interrogé à son domicile en présence de 4 enfants en bas âge alors que ce témoin avait demandé à être entendu dans des locaux de la gendarmerie au calme.
Un autre témoin fait état du harcèlement par les gendarmes sur une enfant mineure de 13 ans.
Ils auraient dénigrés les gendarmes qui se sont occupé de réaliser l’enquête suivant le décès de Kathlyn, critiquant le travail de leurs collègues en parlant d’un travail « de merde », les concernés apprécieront.
Ils auraient insulté Jamel de « boucaque bodybuildé ». Dès les premiers jours de sa garde à vue.
Un autre aurait affirmé à Jamel « qu’un arabe ayant de l’argent en France, et baisant des française, tant qu’il était gendarme, ça n’existera pas » et qu’il fera son possible pour l’envoyer en prison. Dès les premiers jours de sa garde à vue.
Ils n’auraient pas hésité non plus à menacer des témoins de « les mettre fissa en garde a vue s’ils parlaient » car ils souhaitaient parler de Julie DEROUETTE D et du harcèlement qu’elle faisait subir à Jamel ayant été témoin des agissements de cette dernière.
Ces dénonciations ont été transmises au Juge d’instruction et au Procureur. Aucun retour de la part du Juge ni du Procureur.